Jean-Luc Moulène
Author: Centre Pompidou (ed.)
Publisher: Editions Dilecta
Language: English, French
Pages: 240
Size: 21,5 x 28 cm
Weight:
772 g
Binding: Hardcover
ISBN: 9782373720167
Price:
€39.00
Product Description
(OOP)
For the first time, the Centre Pompidou is devoting a monographic exhibition to Jean-Luc Moulène. Invited to compose a retrospective of his work, the artist has chosen to present a « retrospective of protocols » in the form of a production programme comprised of around thirty new pieces - a manifesto based on his research.
Through these previously unseen works, the exhibition circuit invites viewers to grasp the richness and complexity, both abstract and physical, of the artist's world. Jean-Luc Moulène seeks to « objectivise » the world through a variety of practices, forms, and subjects. His thinking is rooted in mathematics, particularly set theory, which can function as a metaphor for social space.
By using 3D-design techniques, he thus explores operations such as intersection, laterality, and cutting, in the tension between body and object. His works question the shared space, the form of this space, and its intersection with individual space.
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Cet ouvrage permet de saisir, à travers ces œuvres inédites, la richesse et la complexité de l’univers, abstrait et corporel, de l’artiste. Jean-Luc Moulène cherche à « objectiver » le monde par une variété de pratiques, formes et sujets, en ancrant sa réflexion dans les mathématiques, et en particulier dans la théorie des ensembles, qui peut valoir métaphore de l’espace social. Il explore ainsi, en s’appuyant sur les techniques de conception 3D, des opérations telles que l’intersection, la latéralité, la coupe, dans une tension entre corps et objet. Ses œuvres questionnent l’espace commun, la forme que prend cet espace, son intersection avec l’espace individuel.
« Le regardeur
Quelqu’un qui regarde, oui, je travaille pour lui. Si l’on me parle de public ou de spectateur, je ne sais pas qui c’est. Peut-être un outil marketing ? Donc, disons que « le regardeur », c’est celui à qui l’on passe l’œuvre, parce que c’est de ça dont il s’agit, dans le fond. Un artiste produit un objet et à un moment donné, il s’en sépare, et quelqu’un d’autre le regarde. Et c’est à ce moment-là que commence la vie de l’œuvre […]. C’est aussi pour cela que l’œuvre se doit d’être close. Parce qu’elle ne communique pas les résultats d’une expérience, elle permet l’expérience. Et à cette fin, il faut fournir au regardeur un objet parfaitement clos ou expiré de façon à ce que ce soit lui qui l’ouvre ou l’inspire. » Jean-Luc Moulène